Mengzhi Zheng
Les dessins de Mengzhi Zheng, en écho direct à son travail de sculptures et installations, explorent des structures précaires et vibrantes. Petits traits et hachures colorées sur fond blanc, ils se plient et se déploient, atteignant un équilibre fragile, toujours proche de la rupture. Évocations d’espaces imaginaires, ces œuvres traduisent des gestes spontanés où raison et imagination dialoguent. Chaque dessin devient un espace mental ouvert, invitant à rêver, danser et habiter autrement.
Les dessins de Mengzhi Zheng, en écho direct à son travail de sculptures et installations, explorent des structures précaires et vibrantes. Petits traits et hachures colorées sur fond blanc, ils se plient et se déploient, atteignant un équilibre fragile, toujours proche de la rupture. Évocations d’espaces imaginaires, ces œuvres traduisent des gestes spontanés où raison et imagination dialoguent. Chaque dessin devient un espace mental ouvert, invitant à rêver, danser et habiter autrement.
La série « Des esquisses aux vents* de Mengzhi Zheng invite à un voyage intérieur, porté par la légèreté du rotin, la douceur du papier calque et la finesse du carton plume. Évoquant la grâce d’un voilier errant entre ciel et eau, ces sculptures capturent la caresse du vent. Fragiles mais équilibrées, elles dessinent des espaces éphémères où transparence et lumière dansent. Le jeu subtil des couleurs, modulant espace et perception, reflète une manière poétique d’habiter le monde et d’y trouver sa place.
FOCUS : Mirko Baselgia
Dans la série "Urban structures", Mirko Baselgia explore les motifs géométriques des villes modernes. Il utilise un tampon de bois carré, symbolisant le quadrillage urbain occidental, contrastant avec les structures circulaires d'autres cultures. Cette réduction à un simple carré fascine l'artiste, capturant l'intensité de la vie urbaine moderne. Il établit des parallèles entre cette compression et le mode de vie contemporain, de plus en plus condensé par les horaires et obligations.
Dans la série "Urban structures", Mirko Baselgia explore les motifs géométriques des villes modernes. Il utilise un tampon de bois carré, symbolisant le quadrillage urbain occidental, contrastant avec les structures circulaires d'autres cultures. Cette réduction à un simple carré fascine l'artiste, capturant l'intensité de la vie urbaine moderne. Il établit des parallèles entre cette compression et le mode de vie contemporain, de plus en plus condensé par les horaires et obligations.
La série « La psicologia e la materia » est une impression complexe sur bois, appliquée sur les deux faces d'un papier fin. Cette technique permet au verso de transparaître à travers le papier et d'ouvrir un niveau d'observation plus profond.
L'impression sur bois au recto montre en dix scènes détaillées les étapes traditionnelles de la fabrication de la porcelaine à Jingdezhen, en Chine. Les scènes de la feuille donnent un aperçu précis de la fabrication de « l'or blanc » - un matériau dont la production n'a été décryptée qu'après de nombreux siècles en Europe.
La série « La psicologia e la materia » est une impression complexe sur bois, appliquée sur les deux faces d'un papier fin. Cette technique permet au verso de transparaître à travers le papier et d'ouvrir un niveau d'observation plus profond.
L'impression sur bois au recto montre en dix scènes détaillées les étapes traditionnelles de la fabrication de la porcelaine à Jingdezhen, en Chine. Les scènes de la feuille donnent un aperçu précis de la fabrication de « l'or blanc » - un matériau dont la production n'a été décryptée qu'après de nombreux siècles en Europe.
Nathalie Perrin
"Tantôt j’ai imaginé que les auteurs de certains grands textes de l’humanité les avaient écrits avec leurs doigts. En tapotant sur une surface identique à la taille d’un écran de téléphone, j’ai retranscrit deux textes légendaires : le prologue de l’Épopée de Gilgamesh, premier texte humain connu, et Tears in the rain du film Blade Runner, un des monologues les plus commentés de l’histoire du cinéma." N.Perrin
J’ai donné des ordres à une intelligence artificielle, mais ses images étaient étranges. Le texte est crucial pour communiquer avec une machine, même si elle reste sourde à certaines consignes. En superposant cinq essais d’images ratées, j’ai obtenu une vision inédite, presque figurative ou abstraite, des légendaires berceaux de l’écriture.
"Tantôt j’ai collecté les commentaires de ce qu’on écrit sur un mur Instagram, où la phrase exigeant trop d’effort ou de temps, il s’agit de trouver un mot, et un bon. Il s’agit souvent de « Wow », « Splendide » ou « Bravo », et sans être un foudre de guerre, on devine assez vite qu’après avoir sué à écrire quelques vrais mots, on basculera tous dans le registre du bonhomme jaune, plus rapide, plus efficace et qui n’exige qu’un seul tapotement de clavier." N. Perrin