En entrelaçant les lignes de métal, Gaëlle Chotard crée une oeuvre qui prend vie dans l’équilibre. Grâce à une gestuelle de funambule, elle joue avec la malléabilité des matériaux, notamment des cordes de pianos, et dessine des formes organiques denses mais aussi fragiles, légères et transparentes.

Cathryn Boch n’a pas pour habitude de laisser indemne ses supports, qu’elle empoigne et maltraite avec l’aiguille d’une machine à coudre, jusqu’à les boursoufler. Or dans cette œuvre, elle aborde la question fondamentale du vide, psychique et spatial. Jouant avec le corps féminin en le pensant dans un rapport au monde qui englobe l’humain dans l’environnement. Œuvre plus intime, elle révèle une palette et des coulures rouges qui évoquent la vitalité On assiste à un étrange mélange entre ces corps et les espaces publics, symbole d’une exploration du monde qui reste un combat pour les femmes.

Dès les années 70, Erik Dietman aime utiliser le Polaroïd qui lui permet de fixer instantanément les images qu’il perçoit autour de lui. Il les travaille, les attaque même, pendant leur développement. Il dessine dans l’épaisseur de la matière en transformation la sculptant peu à peu. Il nomme alors cet ensemble “Polaroïdioties”. Plus d’une centaine de Polaroïds nous emmènent sur les traces de ses voyages et nous rappellent à quel point les personnalités de l’histoire de l’art faisaient partie de sa famille.

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C’est à partir de la récolte de récits et de matières audibles que VOID fabrique les images de la série «Memories». Celles-ci apparaissent par un processus de superposition de couches, d’ajouts et d’effacements qui mêlent deux procédés de captation mécanique du réel : la photographie et l’enregistrement sonore. Deux technologies dont l’émergence concomitante au 19e siècle a bouleversé le rapport de l’humanité à son passé et à sa mémoire. Au sein de la série «Memories», l’amalgame des souvenirs intimes et des événements historiques révèle les porosités entre mémoire individuelle et collective.

C’est à partir de la récolte de récits et de matières audibles que VOID fabrique les images de la série «Memories». Celles-ci apparaissent par un processus de superposition de couches, d’ajouts et d’effacements qui mêlent deux procédés de captation mécanique du réel : la photographie et l’enregistrement sonore. Deux technologies dont l’émergence concomitante au 19e siècle a bouleversé le rapport de l’humanité à son passé et à sa mémoire. Au sein de la série «Memories», l’amalgame des souvenirs intimes et des événements historiques révèle les porosités entre mémoire individuelle et collective.