
« Mes gestes sont là pour révéler quelque chose qui ne m’appartient pas » nous dit Mélanie Berger.
Véritable théâtre des apparitions, des disparitions et des émanations, la démarche de Mélanie Berger célèbre le transitoire de phénomènes et de mondes en devenir. Ses dessins déploient des cosmogonies fugitives au sein desquelles se rencontrent l’infiniment petit et l’infiniment grand ; où les tâches, moisissures et pigments deviennent magmas bouillonnants, hypnotiques et incandescents. Des surfaces de gestation, de contemplation et d’éblouissement. Des transformations silencieuses.