
La série « Le démon blanc et l’arbre en feu » s’inspire de la riche tradition de la miniature perse, en particulier des scènes du Shahnameh, en réimaginant son esthétique à travers une narration contemporaine. Loin des archétypes historiques et des oppositions binaires présentes dans ces récits, Alireza Shojaian inscrit ces personnages intemporels dans un cadre qui remet en question les normes conventionnelles et redéfinit leurs rôles. La couleur devient un dispositif narratif essentiel, enveloppant les souvenirs traumatiques sociétaux dans une palette éclatante, entre beauté et douleur.